Patrimoine

villageAutrefois, chef-lieu du canton regroupant Durfort, St Félix de Pallières, Vabres et St Martin de Sossenac, Monoblet fait partie aujourd’hui de la communauté de communes du Piémont Cévenol. Sa date de création n’est pas connue de façon très précise, et l’origine du nom Monoblet est riche d’hypothèses variées. Retenons pour cette fois Monogueletum = la montagne du goulet.

jumellesMonoblet est étroitement lié à ses montagnes emblématiques “les deux jumelles ” ou bien “les jumeaux” ou “le chameau”, mais plus justement Rouquette (à gauche sur la photo), et Saint Chamand, la plus proche du village.
Cette dernière porte encore les vestiges d’une chapelle. Il semblerait même qu’un fort y fut construit car les Seigneurs de Monoblet, de la famille du Caila portaient également le titre de Capitaine du fort de Saint Chamand. (Référence : Claude-Annie Gaidon)

La commune est arrosée par deux affluents du Virdoule, le Crespenou et le ruisseau de Valestalière.
Elle se situe entre 300 et 600 mètres d’altitude et possède un climat de type méditerranéen, sec en été, orageux au printemps et en automne. Le territoire communal s’étend sur 2133 hectares dont 1400 hectares de bois et de taillis et offre un paysage contrasté entre les reliefs boisés de chênes et de châtaigniers et les vallées, où l’activité agricole continue d’animer le paysage.

Un intérêt écologique

Ce relief s’explique par la formation géologique qui partage la commune en 2 espaces distincts. Au nord-ouest, la fin méridionale des Cévennes granitiques, l’habitat du châtaignier, et, au sud, le domaine des garrigues calcaires, plantées d’oliviers et de vignes. En quelques kilomètres, on peut admirer une grande diversité de paysages : du granit, des schistes, des argiles bariolés et des dolomies, des calcaires et des marnes qui produisent une zone d’intérêt écologique, de faune et de flore,( ZNIEFF ) nommée ” Lapiaz de Curens “, et limitrophe avec St Hippolyte du Fort.